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LA TERREUR DU FOUET

sillons livides. Et tout le derrière était parsemé de grandes taches d’un bleu foncé, tirant sur le brun, auréolées d’une lisière d’un jaune pâle. C’était tout à fait affreux à voir. Cependant Trichard se mit à rire et il disait à Marguerite atterrée.

— Va, tu es jolie, maintenant. J’ai pourtant dans l’idée qu’il y a des clients de Mme Klotz à qui ça fera plaisir de te voir. Tu le demanderas à cette bonne dame et tu lui diras que ton derrière est tout à leur service.

— Oh ! petit père !

— Silence ! Je te dis de te taire ! Tu m’entends. Ou bien si tes oreilles sont bouchées, voilà pour les ouvrir.

Et il appliquait de sa main étalée une forte claque sur les pauvres fesses endolories. Une claque qui sonna avec bruit et fit pousser à la misérable Marguerite un grand cri d’épouvante et de détresse.

Il l’interrogea, la voix rude :

— Alors, tu rapporteras exactement à Mme Klotz, ce que je te recommande de lui dire ?