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LA MÈRE.

Si, si, il y a là quelqu’un.

(On frappe.)

Tu entends ! on frappe. Qui est-ce ? demande qui c’est.

LA FILLE.

Petite mère, c’est un homme égaré qui demande son chemin.

LA MÈRE.

Ah ! miséricorde ! Par une telle nuit, ah ! mon Dieu ! ouvre lui vite, ma fille, à ce pauvre homme, qu’il se repose et mange un peu, ah mon Dieu ! Écoute.

(On frappe.)

Ah ! il faut lui ouvrir, cela, ma fille, cela est charitable, va.

LA FILLE.

Petite mère, j’ai peur, voilà la seconde fois, on ne sait pas qui peut venir.

LA MÈRE.

N’aie pas peur, ma fille, cela est bien et il faut faire le bien.

(On frappe.)