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ACTE II.



Sonnerie de cor dans le lointain. Roulement de tambours. Orgues. Coups répétés. Les cierges sont rallumés et l’on voit la jeune fille qui est restée debout contre le lit, immobile dans une attitude de veille, le visage tourné vers la porte.
(On frappe.)
LA FILLE se précipitant vers la porte.

Ah ! taisez-vous, taisez-vous donc ! grand-mère dort maintenant.

(On frappe.)
VOIX au dehors.

Ça m’est égal !

LA FILLE.

Vous avez dit que vous attendriez.

LA VOIX éclatant de rire.

Moi ! je viens d’arriver.

LA FILLE.

Quoi ! n’êtes-vous pas l’homme de tantôt !