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Au Gouffre de Han.


Hier ras’t die Hölle.
Frédérique Brun.


Nul regard, si perçant qu’il soit et si sublime,
Nul regard ne pourrait te sonder, noir abîme,
Où tonne l’ouragan ;

Ni plonger dans ton sein que déchire et que lave
La vague d’un torrent qui bout comme la lave
Au creuset d’un volcan.

Jamais le jour n’y luit, jamais la blanche lune
Quand elle glisse, au haut de la colline brune,
Par les rameaux tremblans.

Le hibou seul y fait rayonner sa prunelle,
En écoutant le bruit de la foudre éternelle
Qui mugit dans tes flancs. ―