Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/284

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Étrangers au monde humain,
Par les airs, ces grands abîmes,
Voyageurs des lieux sublimes,
Qui vous montre le chemin ?
 
Dans son large et bleu domaine,
Dans les vastes champs des cieux,
C’est la main de Dieu qui mène
Dans son large et bleu domaine
Votre chœur silencieux.

L’homme aussi n’est qu’un nuage.
Il ne brille qu’un matin.
Notre vie est un voyage.
L’homme aussi n’est qu’un nuage
Dont Dieu sait le but lointain.



Juin 1854.