Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Comme un luth des cieux elle jette au vent
Sa chanson charmante.
Les échos, émus dans leurs antres verts,
Sont ravis d’entendre,
Sous les églantiers à la brise ouverts,
Cette voix si tendre.
Et l’oiseau d’avril et la fleur des champs
Et le vent qui passe
Semblent tour à tour écouter ces chants
Dont s’emplit l’espace.
L’aube au jour demande et la nuit aussi
Aux étoiles blanches
Quelle harpe d’or vibre et chante ainsi
À travers les branches.
L’eau le veut savoir de ses frais buissons,
Du roseau qui tremble,
Et le saule plein d’amoureux frissons
Le demande au tremble.
Sous le dôme en fleur des rameaux flottants,