Quand la lune est levée sur le Ménéhom, — La baie de Douarnenez est incomparable.
Dès qu’approche le soir, — Le pêcheur, en bas de la montagne,
Le pêcheur tourne et retourne, — Il tourne à sécher ses filets ;
Ensuite, assis en attendant — Que soit venue la tombée de nuit,
Il reste à écouter la voix du vent, — Une petite voix de la nuit qui s’élève dans le lointain.
— N’est-ce pas la nuée, par delà la mer, — Qu’on voit s’ouvrir, chaque soir ?
Le soleil couché, n’est-ce pas, chaque soir, — Le paradis qui s’ouvre là-bas ?
War Mene-Hora pa bar al loar,
Pleg Douarnenez zo dispar.
Vel ma dosta d’ann abarde,
Ar pesketer ’traou d’ar mené
Arpesketer tro ha distro,
A dro da sec’ha lie roejo ;
Azeet goude da c’hortoz
Bete ma vo kouet ar serr-noz,
’Man o chilaou mouez ann awel
Eur vouezik-noz a sav a-bell.
— N’e ket ar goabr ’tu ail d’ar mor
A weler bemnoz o tigor ?
Kuzet ann licol, n’e ket bemnoz
Digor du-hont ar baradoz ?