Eho ! ého ! ého !
Les agneaux vont aux plaines,
Eho ! ého ! ého !
Et les loups sont aux bos, — ho ! (bis)
Tant qu’aux bords des fontaines
Ou dans les clairs ruisseaux,
Les moutons baign’t leur laine,
I dansont au préau,
Eho ! ého ! ého !
Mais qu’équ’fois par vingtaines
I s’éloign’t des troupeaux,
Pour aller sous les chênes
Qu’ri des herbag’s nouviaux,
Eho ! ého ! ého !
Et ces ombres lointaines
Leurs y cach’nt leurs bourreaux ;
Car, malgré leurs plaint’s vaines,
Les loups croqu’nt les agneaux,
Eho ! ého ! ého !
T’es mon agneau, ma reine ;
Les grand’s vill’s, c’est les bos,
Par ainsi donc, Mad’leine,
N’t’en vas pas du hameau !
Eho ! ého ! ého !
Les agneaux vont aux plaines,
Eho ! ého ! ého !
Et les loups sont aux bos, — ho ! (bis)