HENRY D’ANDICHON
D’origine noble, Henri d’Andichon naquit en 1712 et mourut à Lembeye, le 21 mai 1777.
Après avoir été curé d’Aucamville, au diocèse de Toulouse, il devint archiprètre de Lembeye, au diocèse de Lescar. Il était prieur de Saint-Martin de Maucourt, au diocèse d’Agen ; il fut également abbé laïque d’Artigueloutan et de Montaner. Les États de Béarn du 11 avril 1762 l’admirent dans l’ordre de la noblesse, au titre du fief d’Assat. Quoiqu’il ait écrit un poème français sur La Chasse aux Palombes (Pau, L. Ribaut, 1875, in-8o), Henri d’Andichon est surtout connu comme noëliste. Ses noëls ont eu plusieurs éditions. Nous citerons les suivantes : Noëls choisis nouvellement composés sur les airs les plus agréables, les plus connus et les plus en vogue de la province de Béarn (Tou- louse, Aug. Hénault, s. d., in-12 ; les mèmes (Pau, G. Dugué et J. Desbaratz, s. d., in-12) ; Ibid. (Bagnères-de-Bigorre, J.-M. Dossun, 1857, in-12). (Voy. en outre les recueils de poésies béarnaises de Vignancour). Rien n’est plus plaisant que la préface de cet ouvrage, où l’auteur exprime le vœu qu’on chante ses Noëls sur des airs réjouissants.
Bibliographie. — Louis Batcave, Esquisse d’une histoire de la littérature béarnaise, ms.
Célébrons la naissance
De notre aimable Sauveur ;
Celebrem la nechense
De nouste aimable Saubadou