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AVANT-PROPOS .7 de ses droits au respect et récompensa la vertu en dpnnant la palme à celui qui avait su mettre quelque idéal dans un genre qui en exigeait si peu. Et ce fut le commencement de la fortune de Maurice Scève, auteur des’Blasons du front, du sourcil, du soupir, dé la larme et de la gorge (r). Peu après ce tournoi, parurent à Lyon, che^ François fuste, les premiers blasons. Publiés sous ce titre ; Fleurs de poésie françoise, à la suite d’une traduction de Z’Hecatornphile de Léon Battista Alberti (2), ils n’offrent en réa- lité que la matière d’un premier essai. Aussi Draudeet du Verdier, l’un dans sa Biblio- (1) Voyez Sltaurict Scève et la Renaissance lyonnaise, étude d’histoire littéraire, par Albert Baur. Paris, Honoré Champion, 1906, in-8 ?. (2) Hecatomphile signifiant centième amour, du vul- gaire italien (de L. Bapt. Alberti), tourné en langage français. Les fleurs de poésie française, s. 1., 1536, petit in-8°, fig. ; Lyon, François Juste, 1537, in-16 ; Paris, Sergent, 1539, in-16, fig. ; Paris, Alain Lotrian, 1540, in-16, fig. en bois.