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Grâce à Madame Du Mesnil, je connais Gotthelf. J’ai pleuré, J’ai presque prié ! si j’étais susceptible de foi, ces livres m’auraient entraîné. Je n’ai rien lu de plus vrai, de plus beau dans le simple, de plus pénétrant. Kathi, l’Âme et l’argent, Elisi Fréneli, Anne Mareili ; je ne les oublierai jamais. J’ai retrouvé là, sous une forme rustique, cette bonté profonde de nature qui se lit sur la figure de Madame Revilliod, et, pardon, de son fils. On ne connaît pas de tout Gotthelf chez nous.