Page:Valmore - Lettres à Gustave Revilliod conservées aux Archives d'État de Genève, 1859-1873.pdf/38

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

à M. de Lorial à qui son mérite comme son age ont pu ouvrir l’accès de ce paradis.

Comme fils, comme frère, comme ami, le sort m’a gâté, et bien peu ont été partagés aussi favorablement. Mais à mesure que les années s’ajoutent aux années révolues, je me sens jeter des yeux de regrets et d’envie sur certains heureux, heureux comme j’aurais voulu l’être. Cela ne m’a pas été donné, et le plus sage est de se tourner vers les horizons plus doux et plus calmes du pays d’amitié.