Page:Valmore - Lettres à Gustave Revilliod conservées aux Archives d'État de Genève, 1859-1873.pdf/30

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

appréciés ne me fassent connaître toutes les douceurs de l’amitié, mais ils n’ont pas tous connu ma mère.

Et il y a ceci de particulier dans l’affection qui m’attache à vous, que malgré les absences si longues et la distance que je ne puis franchir, elle grandit et devient une vieille amitié. Le respect et la reconnaissance ne perdent pas leurs droits ; il y a là cependant quelque chose de plus ; je m’y livre