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à notre disposition quelques exemplaires de ce petit bijou. Nous en sommes vivement reconnaissants. Mais pour ce qui est de ceux qu’il serait bon d’envoyer aux journaux, je crois, (et je désire en ceci ne pas trop m’éloigner de votre manière de voir) qu’il serait mieux que M. Sandoz ou son associé se chargeassent de cette mission. Intéressé de cœur au succès du livre, il me répugnerait de faire appel à l’intérêt d’inconnus qui, s’ils avaient un vrai sentiment littéraire, devraient spontanément signaler l’apparition d’un tel livre. Ma mère a toujours fui ces sortes de réclames ; elle ne m’a pas laissé son talent, mais seulement un éloignement invincible pour toute espèce de sollicitation : ici, je croirais demander pour moi.