ques répandaient les fièvres dans les environs, et dans lequel les ivrognes descendant de Montmartre tombaient souvent la nuit, sans pouvoir en sortir jusqu’au matin. Du reste, la place était peu sûre, et c’est là que Turenne, attaqué par des voleurs, fut bel et bien obligé de donner sa bourse.
Quand on voit combien Paris a changé depuis le XVIIe siècle, on comprend que la Flore ait pu se modifier profondément et que beaucoup de plantes citées par Tournefort aient pu disparaître.
Sur 77 plantes indiquées à Paris en dehors des boulevards extérieurs, les 39 espèces qui sont citées par Tournefort principalement à Belleville, à Ménilmontant, aux Ternes et à Grenelle, doivent avoir disparu pour la plupart par suite de la construction des quartiers, tandis que parmi les 44 indiquées par MM. Cosson et Germain, plusieurs pourraient probablement être retrouvées, surtout celles des bords de la Seine, à Grenelle et au bas Passy.
Dans les limites de la Flore, 42 espèces indiquées par Tournefort au bord de la Seine, près du Cours-la-Reine, ont pu être retrouvées dans les mêmes localités, malgré la construction des quais et le pavage des berges. 4 espèces indiquées par MM. Cosson et Germain ont pu également être retrouvées.
Les espèces qui sont citées par les auteurs dans l’ancien Paris, mais qui n’ont pas été retrouvées au-