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III

MADAME DAULNAY


— Vous ne mangez pas, ce matin, dit en déjeunant M. Daulnay au jeune notaire.

— Seriez-vous malade ? ajoute madame Daulnay avec intérêt.

— Dieu merci, ma santé est bonne, répond Hilaire toujours soucieux.

— Vous n’aimez peut-être pas le pâté de lièvre ? continue madame Daulnay.

— Peste ! un produit de ma chasse, riposte le mari, en temps de prohibition, encore ; gibier de grand seigneur et de parc clos. Allons donc !

— J’ai fait moi-même ce pâté pour vous, reprend madame Daulnay de sa plus douce voix.

— Vous me comblez, ma chère patronne. En vérité, je ne sais comment reconnaître tant d’amabilité.