cette vieille société penchant vers sa fin, ou plutôt il trace le plan d’une société nouvelle qui aura pour fondements la science, la vérité, la justice, la vraie piété. Mais un tel changement ne peut s’opérer du jour au lendemain ; il faut que la nation y arrive progressivement, sans secousse. Le plus sûr moyen, pour atteindre ce but, est de réformer l’éducation ; car les principes reçus dans le premier âge influent fortement sur le moral de l’homme. À cet effet, l’auteur du Roman propose une méthode, modèle de raison et de sagesse pratique. Donnez à vos enfants des maîtres de la valeur de Ponocrates[1], d’Épistémon[2], de Gymnaste[3], et vous assisterez au plus beau développement de l’esprit et du corps que vous puissiez voir.
Quelle heureuse distribution de l’emploi du temps ! Le jeune homme se lève à quatre heures du matin environ ; pendant qu’il se nettoie, on lui lit quelque page de la divine Écriture, ensuite on lui donne une leçon d’astronomie, en fixant son