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muscles sont d’acier, tant l’action physique me coûte peu, quelque forte, difficile et prolongée qu’elle soit. Les exercices les plus violents ne sont maintenant que jeux pour moi. Enfin j’ai une santé superbe. Il est vrai que je mène une vie très régulière. Je suis ordinairement au lit à 10 heures du soir et à l’atelier avant 8 heures du matin. Jamais je ne fais de bamboches comme quelques-uns de mes confrères qui, passant souvent leur nuit du dimanche à danser et à boire, sont le lundi dans l’impossibilité de travailler. Quelquefois ils se sont tellement fatigués qu’ils ne peuvent reprendre leur travail de deux ou trois jours. Ils perdent ainsi 6 ou 7 francs par jour, sans compter qu’ils ruinent leur santé. J’ai entrepris de leur faire comprendre combien une telle vie devait leur être funeste sous tous les rapports,