gruel. Je compte le prier de me charger de sa composition. J’aurai ainsi l’occasion d’étudier dans le détail ce précieux monument de notre littérature nationale dont je n’ai encore qu’une vue générale. Je rencontrerai assurément de sérieuses difficultés pour la compréhension des mots ; mais, armé de beaucoup de patience et aidé d’un bon glossaire, j’en viendrai bien à bout. Mon patron me chargera d’autant mieux de cette besogne qu’il est très content de moi : je travaille maintenant à mes pièces, et je gagne de 5 à 6 francs par jour. J’espère pouvoir en gagner 7 avant six mois.
Cette brochure m’a décidément donné le goût des recherches. À propos des citations que l’auteur tire de l’édition première de Gargantua, j’ai vu en note que c’est à Geoffroy Tory que nous devons l’introduction des