du monde que ce charmant réformateur traite les questions les plus graves et trace un plan d’éducation nouvelle où les exercices physiques tiennent une place aussi large que les exercices intellectuels. La France ne fait à l’heure actuelle qu’appliquer cet excellent système. En effet, nous faisons tous aujourd’hui, avec plaisir et profit, ce que jadis le bon géant Gargantua faisait seul, c’est-à-dire que nous travaillons sans relâche au développement progressif de notre esprit et de notre corps. À Rabelais revient donc l’honneur de l’idée première de cette éducation régénératrice à laquelle on a grandement raison de nous habituer dès l’école primaire.
Mon patron a, je le sais, l’intention de publier prochainement une édition populaire du roman de Gargantua et de Panta-