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et enchaîné. C’est à toi, mon fils, et à la génération actuelle des travailleurs, de montrer à ces derniers débris d’un autre âge que le peuple est aujourd’hui tout aussi sage et même plus sage qu’eux, qu’il sait se diriger lui-même avec modération dans la voie de la vérité et de la justice, et que, loin de nuire à la fortune publique, il emploie les forces vives de son intelligence et de son cœur à rendre la France plus forte, plus prospère et plus glorieuse.
Voilà, mon cher Richard, une bien longue lettre ; j’espère que tu la trouveras courte. En tout cas, je suis sûr que tu tiendras compte de mes conseils, sachant qu’ils sont dictés par ma profonde affection pour toi.
Adieu, mon cher enfant, ta mère se joint