droits et aimants, nés l’un pour l’autre. Tu suivras ainsi mon exemple. Pour être un bon citoyen, vois-tu, il ne suffit pas de n’être ni un démagogue, ni un fanatique, il faut encore conserver intact le culte de la famille. L’honnête femme attache l’honnête homme au foyer domestique : un brave ouvrier, quand il a une compagne digne de lui, n’est jamais tenté de courir les cabarets et de se livrer à l’alcoolisme, le pire des fléaux. Il place ses économies à la caisse d’épargne et le voilà capitaliste, en voie de devenir propriétaire. Les enfants viennent, resserrant les liens du mariage. Le père comme la mère comprennent qu’ils ont charge d’âmes, qu’ils doivent travailler en commun à élever leurs enfants dans la pratique du bien, qu’il est aussi de leur devoir de les envoyer à l’école tout le temps
Page:Vallat - L’Éducation du peuple après l’école, 1898.djvu/43
Cette page a été validée par deux contributeurs.