forfanterie tu défendras courageusement ta patrie, notre chère France, contre l’étranger, et, s’il le faut, j’en suis sûr, tu donneras tout ton sang pour elle, car tu es mon digne fils. Vois, je suis vieux et fatigué : j’ai fait toutes les guerres du second empire et, en qualité de volontaire, la terrible campagne de 1870, d’où je suis revenu avec des blessures graves dont je souffre toujours. Eh bien ! malgré toutes mes misères, malgré mes soixante ans sonnés, si la France était en danger, j’aurais encore assez de force pour m’engager sur l’heure et courir l’un des premiers aux avant-postes. Voilà ce que j’appelle le vrai patriotisme. C’est au régiment que je l’ai acquis et sur les champs de bataille que je l’ai montré.
Quand tu reviendras de l’armée, il faut