que la ruine de l’âme. Cette pensée profondément vraie est de Rabelais, grand philosophe satirique du XVIe siècle, dont je connaissais à peine le nom il y a huit jours et sur le génie duquel je viens de lire par hasard une attachante brochure d’une cinquantaine de pages, écrite pour l’instruction du peuple. Je te l’enverrai prochainement, elle te montrera combien ce penseur géant de la Renaissance a contribué à l’avancement intellectuel et moral de la France, en te dévoilant l’œuvre de vérité et de justice qu’il a accomplie sous le masque de la folie.
Je reviens à la question qui nous occupe. Rappelle-toi bien, mon cher Richard, que le premier devoir d’un honnête homme, et il faut avant tout être honnête, est de ne nuire à personne. Mais ce principe de morale est