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sent toutes les occasions de reconnaître généreusement les bons services de leurs ouvriers, soit en leur faisant des dons personnels, soit en versant à la caisse de retraite qu’ils ont instituée des sommes considérables destinées à élever sensiblement la pension en proportion de la durée des services.

Si par malheur un brave ouvrier tombe entre les mains d’un patron avare et déshonnête, il n’a qu’une seule chose à faire, c’est de le quitter sans tapage, sans colère, sans menace, et d’aller offrir ses précieux services à un autre patron de bonne réputation. Pour moi, je le déclare hautement, je n’ai jamais vu un bon ouvrier sans travail. Quand on sait travailler, on trouve toujours de la besogne ; le principal est de le vouloir, et c’est un devoir pour