acquis, soit. Mais il ne m’appartient pas : du moment où je lui en prends une partie, je deviens à mon tour un voleur. Je ne m’arrête pas là ; suis bien mon raisonnement : quand bien même le père Mathurin consentirait au partage de son bien, je ne pourrais l’accepter qu’au prix de ma déchéance morale. En effet, lorsqu’on est honnête, on n’accepte pas la part d’un vol : on ne saurait admettre le partage d’un bien qu’à deux conditions, la première que ce bien aurait été honnêtement acquis, la seconde, que le partage serait fait d’un commun accord. Mais combien trouverait-on d’honnêtes propriétaires capables d’un si beau désintéressement à l’égard d’honnêtes prolétaires ? Très peu, pour ne pas dire point. Du reste, ce n’est pas à un partage de ce genre que peut mener le fameux prin-
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