mais, mais d’un esprit trop aventureux, dans son estime pour toi, l’a persuadée que tu étais trop instruit et trop intelligent pour passer ta vie à travailler la terre. Il lui a fait entrevoir un avenir si brillant pour toi qu’elle m’a déclaré tout net que, si je persistais à ne pas vouloir que tu devinsses imprimeur, elle en mourrait de chagrin. Je la voyais si malheureuse que j’ai fini par céder, et tu es parti !… Mais trêve à mes plaintes. Ce qui est fait est fait ; n’en parlons plus. Tu aimes ton métier : c’est un grand point, pourtant ce n’est pas tout. Tu n’y réussiras complètement qu’à condition de t’y donner entièrement et de ne pas te laisser détourner de tes occupations sérieuses par des songe-creux ou des gens de mauvaise foi.
Tu me dis que tu vas tous les soirs dans