— Monsieur, dit-il à son patron, Dieu m’est témoin que j’ai fait tout ce que j’ai pu pour apprendre à braire, mais je vois décidément qu’il faut que je quitte ma place, je ne saurai jamais faire l’âne !
Sa figure piteuse attendrit M. Mourier.
— Mais vous faites très-bien le chien, lui dit-il.
— Oui, monsieur. Le chien, le coq, la grenouille, tout, excepté l’âne ! Oui, tout, excepté ça !
— Eh bien, faites le chien, dit M. Mourier. On peut remplacer l’âne par un caniche, la pièce le permet.
La joie de M. Dorlanges, à l’annonce de cette concession, ne peut se décrire.
Ses yeux se mouillèrent encore une fois de larmes, les larmes de la reconnaissance. Et mettant la main sur son cœur :
— Monsieur, dit-il à son patron avec un accent de gratitude indéfinissable, ce que vous faites pour moi, voyez-vous, restera gravé là. Me laisser