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Quand il s’agissait de monter une féerie ou une pièce militaire, il n’aurait pas voulu qu’on économisât cinq centimes.


Un jour de répétition, il quitta brusquement la salle et courut à un grenadier qui figurait un fragment de la garde impériale.

— Monsieur, lui dit-il, allez-vous-en dire au costumier que je le mets à l’amende pour avoir cousu à vos guêtres des boutons qui ne sont pas d’ordonnance.


En souverain qui connaissait son métier, il s’était créé deux ministres responsables qui le déchargeaient de toute besogne à laquelle il ne se croyait pas apte.

Ces deux vizirs s’appelaient Ferdinand Laloue et Adolphe Franconi.

Le premier avait la haute main sur le Cirque du boulevard du Temple, le second sur le Cirque des Champs-Élysées.

M. Dejean avait en ces deux hommes une confiance extrême.