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Et il me poussa.

J’entrai machinalement en scène.


X


J’eus d’abord comme un éblouissement.

Toutes ces têtes qui me regardaient, ce lustre, cette rampe, toute cette salle enfin, me donnèrent un étourdissement véritable.

Je m’appuyai contre un décor.


Peu à peu cependant, le calme me revint, et je pus jouir à mon aise du grand plaisir que l’économie proverbiale de M. Billion venait de me donner d’une façon si imprévue.


Je me mis à regarder la salle, mais aussitôt je poussai un cri à moitié étouffé.

Je venais de reconnaître ma maîtresse d’atelier, dans une loge avec un monsieur que je ne connaissais pas.