Page:Valladon - Mémoires de Thérésa, 1865.djvu/48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

J’ai compris plus tard que ce n’était pas tout à fait le théâtre qui donnait ces toilettes-là.


Mademoiselle X… parut.

Sitôt qu’elle me vit, elle me dit :

— Ah ! c’est vous, petite… à la bonne heure, vous êtes exacte. Suivez-moi.

Je me levai toute tremblante ; le mot suivez-moi m’avait serré le cœur comme dans un étau.

Depuis une demi-heure que j’étais là, j’attendais avec impatience le moment de pénétrer dans ce fameux couloir sombre qui menait sur le théâtre, dans les loges, dans les coulisses !


VII


Je suivis mademoiselle X…

Elle me mena dans sa loge.

Tout cet attirail de blanc et de rouge me ravit.

— Allons, dit la Colombine, essayons le chapeau.