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C’est à lui que le fanatique public des Funambules est redevable de ces potirons qui se changeaient en chars, et de ces bocaux de cornichons qui devenaient des tableaux de famille.


Il avait une grande admiration pour son directeur, M. Billion, dont la profonde économie l’étonnait, lui qui, avec cent francs par mois qu’il gagnait à tous ces métiers, résolvait cependant des problèmes insensés d’économie sociale.


On m’a conté, à propos des Funambules et de son directeur, quelques détails que je ne crois pas trop connus.


IV


En 1825 ou 30, le théâtre des Funambules donnait encore des parades à la porte.

Les artistes devaient à tour de rôle, avant de charmer le public à l’intérieur, le dérider à l’extérieur.