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Je n’ai pas la prétention d’intéresser constamment le lecteur en lui parlant de ma petite personne, et, d’ailleurs, je ne fais en cela que m’approprier la manière d’Alexandre Dumas.


Qu’on se rassure pourtant : toute imbue que je sois de son exemple, je ne raconterai aucune révolution et laisserai tranquilles les hommes politiques de mon temps.

Cette explication donnée, je reviens à mon modeste concierge du théâtre des Funambules.


III


Ce concierge se nommait Charles. — Je ne suis pas bien sûre que son autre nom n’était pas Kalpestri.

Charles était une organisation étonnante.

Il cumulait mille emplois.

Concierge, il écrivait des pantomimes, y figurait à l’état d’acteur, et construisait à ses moments perdus des trucs pour le théâtre.