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chapeau à Mlle X***, Colombine des Funambules, et ce, le soir, dans sa propre loge.


Je me pomponnai de mon mieux, et, dès six heures, je me présentai toute rougissante d’émotion et de plaisir chez le concierge du théâtre.


Ceux qui ont vécu comme moi sur le boulevard du Temple, se rappellent quelle était, à cette époque, l’entrée des artistes du théâtre des Funambules.


II


Une fois pour toutes, il faut que je prévienne le lecteur qu’il m’arrivera souvent, à chaque pas que je ferai dans mon récit, de raconter ce que j’aurai vu et ce qu’on m’aura dit, et de répéter au public des anecdotes qui l’intéresseront, comme elles m’ont intéressée moi-même.

Il me paraît, du reste, malgré mon peu d’habitude de ces sortes de choses, que c’est ainsi que des Mémoires doivent être écrits.