Page:Valladon - Mémoires de Thérésa, 1865.djvu/320

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

attaques aux artistes les moins saillants de notre époque.

Il en est toujours ainsi !


IV


On m’a fait souvent des propositions d’engagement pour la province.

Mais je ne veux plus quitter Paris !

Tout dernièrement, j’ai reçu la visite d’un Anglais, qui m’offrait deux cent mille francs si je voulais consentir à traverser l’Océan et à chanter pendant un an dans les principales villes de l’Amérique.

J’ai refusé.


D’abord, parce que je suis engagée à l’Alcazar pour plusieurs années.

Ensuite, parce qu’il aurait fallu apprendre l’anglais.

Fi donc !

Je suis une enfant de Paris !