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VI


Il me semble inutile de raconter tous les détails de cette époque peu importante de ma vie.

Qu’il suffise au lecteur de savoir qu’en moins de deux ans j’ai été renvoyée de dix-huit ateliers.


Un seul incident de mon apprentissage de modiste mérite d’être rapporté.


VII


À cette époque, je ressentais déjà un irrésistible entraînement vers le théâtre.

La vue d’une affiche de spectacle me donnait des palpitations.

Chaque soir, je voyais une longue file de spectateurs devant l’Ambigu, où l’on jouait alors les Bohémiens de Paris, un drame de MM. d’Ennery et Grangé.