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III


J’ai encore reçu bien d’autres témoignages de la bienveillance des auteurs.

M. Duprato, un des jeunes compositeurs qui donnent les plus brillantes espérances, a bien voulu venir me complimenter dans ma loge.

Plusieurs fois j’ai aperçu M. Gevaërt, l’heureux compositeur à qui l’on doit le Capitaine Henriot.


Souvent, quand j’entre en scène, j’aperçois au premier rang quelque artiste des théâtres lyriques.

Un soir, j’ai vu Montaubry, le délicieux chanteur, au milieu de la foule ; d’autres fois, madame Ugalde, M. Roger, M. et madame Gueymard.

Je dois constater que les plus sérieux encouragements me sont venus des plus grands talents de ce temps, et que je dois les plus vives