Page:Valladon - Mémoires de Thérésa, 1865.djvu/317

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

trouver au milieu du public de l’Alcazar un soir où Thérésa refuse de chanter. »


Si je parle de cet incident, c’est pour constater une fois de plus la grande sympathie que me témoigne le public, et que je lui rends en respectueuse affection.


II


Mais le lecteur comprendra que je suis avant tout fière de quelques encouragements qui me sont venus des hommes distingués de notre temps.

Je place en première ligne M. Auber, le génie de la musique française, le grand compositeur qui nous a donné tant de chefs-d’œuvre.

Eh bien ! monsieur Auber n’a pas dédaigné de venir entendre l’humble Thérésa.


Je ne puis vous dire combien je me sentis émue le soir où j’aperçus, dans une loge, la tête