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On me traite comme on traite M. le baron de Rothschild ou M. Adolphe d’Ennery.

C’est bien de l’honneur que l’on me fait, mais on a le tort de ne pas affranchir les lettres.


II


Il y a deux mois, je reçus l’épître suivante, complétement veuve de timbre-poste :


« Mademoiselle Thérésa,


» C’est une mère qui vous écrit.

» Vous avez des appointements qui vous permettent de rouler carrosse et d’avoir plus de diamants que n’en a mademoiselle Duverger.

» Qu’est-ce que trois mille francs pour vous ?

» Deux ou trois chansonnettes à dire, et voilà tout.

» Trois mille francs pour moi serait le bonheur !

» Mon fils vient de tomber au sort, il a eu le n° 7, il va partir…