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Je m’en retournai chez mon père, et je lui contai en pleurant qu’on venait de me congédier.

Je considérais alors cette action de ma maîtresse comme une injustice sans nom.

Elle me défendait de chanter !

Il me semblait tout simple qu’on chantât comme on mangeait, pour obéir à la voix de la nature.


V


À cette époque, j’étais loin de me douter de ma vocation.

Mes parents désiraient me faire apprendre un état.

J’obéis à mon père, et j’entrai en apprentissage chez une autre modiste.

Cela dura encore un mois.


Un jour, ma nouvelle maîtresse m’envoya por-