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Villebichot la musique joyeuse.

Et moi j’apporte mes instincts naturels et mon expérience du public.

Je dois aussi quelques jolies mélodies à M. Hubans, l’excellent chef d’orchestre de l’Alcazar.


VII


J’ai vu dans ma loge des hommes du meilleur monde, qui ont daigné m’inviter à dire quelques chansons dans leurs salons.

Ici la discrétion doit être absolue.

Quelquefois des compositeurs ou des artistes des théâtres lyriques qui se trouvent dans la salle quand je chante, prennent la peine de monter dans ma loge et de m’adresser des compliments dont je suis fière et heureuse.

Bien des fois encore, de jeunes poëtes ou de jeunes musiciens viennent me présenter des ouvrages que j’examine avec le plus grand soin.