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IV


Comme toutes les loges d’actrices, ma loge est toute petite ; c’est à peine s’il y a place pour une commode, un divan et deux chaises.

Derrière un rideau se trouvent suspendues les robes que je mets alternativement.


Je reçois peu de monde dans ma loge.

De temps en temps, un journaliste vient perdre un quart d’heure sur le théâtre, et me dit bonjour en passant.


Je n’offre à mes visiteurs qu’une simple limonade de ma composition et à laquelle on a donné mon nom.


À l’Alcazar, on appelle cette consommation une Thérésa.