Page:Valladon - Mémoires de Thérésa, 1865.djvu/282

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je pense qu’il n’y a pas de fumée sans feu, et qu’au Temps ou à l’Alcazar, le public n’aime que les artistes qui méritent ses sympathies.


D’ailleurs, une année s’est écoulée depuis la lettre qu’on vient de lire, et j’ai compris, depuis, que je n’avais pas le droit de m’insurger contre l’opinion personnelle d’un écrivain, et qu’il ne m’était pas permis de suspecter sa loyauté. Je dois beaucoup à la presse, elle m’a fait trop de bien pour que je veuille me souvenir des rares articles malveillants.


Aussi je ne réponds plus à aucune attaque.

Une seule fois, j’ai encore protesté publiquement contre une agression dans un journal. On verra plus loin en quelles circonstances.


VII


Je serais ingrate si je ne remerciais ici tous les journalistes qui m’ont fait l’honneur de s’occuper