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IV


Jugez de ma joie.

Elle ne devait pas durer longtemps.

En effet, vingt-quatre heures après, on m’apporta une grande feuille, la Nation, dans laquelle M. Auguste Villemot me maltraitait de la belle façon.

C’était la première fois qu’on m’attaquait dans un journal, et l’attaque était violente.


Je cédai à un premier mouvement, et j’adressai à M. Villemot la lettre qu’on va lire.

La lettre écrite, il fallait trouver un journaliste qui consentît à la publier.

Quelques amis me conseillèrent de m’adresser au Nain jaune, qui était alors dans toute sa vogue, et qui m’avait déjà donné un premier gage de sa sympathie.


Je m’en fus donc dans les bureaux de ce jour-