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tradition dont vous parlez dans votre article, et combien elle serait peinée que vous pussiez lui appliquer un jour ces deux vers de notre grand fabuliste :

« Allez ! vous n’êtes qu’une ingrate ;
» Ne tombez jamais sous ma patte. »

» Encore une fois, merci, monsieur, de votre article, qui est pour moi un cadeau royal, et croyez à votre toute reconnaissante


» Thérésa.
» 3 janvier 1864. »


III


Cette lettre était l’expression de ma pensée intime. Déjà je rêvais d’autres articles aussi bienveillants que le premier ; je me disais avec un juste orgueil que la presse allait consacrer la réputation que le public avait commencée.

En effet, quelques jours après, je reçus la