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cès qu’elle obtient actuellement dans la Belle Hélène, de M. Offenbach.


Les auteurs ne manquaient jamais, dans tous les rôles qu’ils lui confiaient, de lui donner une ronde à chanter.

On l’a appelée la Thérésa des théâtres.

Je lui demande bien pardon de cette comparaison, mais on m’a bien appelée, moi, la Schneider des cafés chantants.


II


Entre autres rondes, elle chantait avec un grand succès celle de la Demoiselle de Nanterre, une pièce de MM. Grangé et Lambert Thiboust.

On voit que je connais mes classiques.

Cette ronde fut le point de départ de ma troisième manière.

J’y obtins un tel triomphe que le nom m’en resta pendant toute une saison.

Un siècle à Paris !

Je devins mademoiselle de Nanterre.