Page:Valladon - Mémoires de Thérésa, 1865.djvu/247

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


II


Puis, les paisibles bourgeois, les petits rentiers du faubourg Saint-Germain, viennent nous entendre, mais ils sont peu bruyants et manifestent tout au plus leur contentement par un doux sourire.


Devant les nombreux étrangers que l’été nous amène, je me sens peu à l’aise.

J’ai devant moi des figures étranges, froides. Du haut de l’estrade, j’entends des conversations que je ne comprends pas.


— How do you do ? dit un Anglais à un Allemand.

— Tarteifle schumaker ! répond l’Allemand à l’Anglais.

— Varachtig ! ajoute le troisième, qui est Hollandais.