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CHAPITRE SEIZIÈME


Les cafés-concerts des Champs-Élysées. — Le public. — Les petits rentiers. — Les étrangers. — Le français et le parisien. — Un Anglais, un Allemand et un Hollandais. — L’ouvrier et le titi. — Mes sympathies pour eux. — Les malheureux. — Ma garde d’honneur. — Un incident. — Siraudin. — Mon opinion sur le théâtre. — Mes appointements. — La misère définie par Henri Heine. — Les bouquets. — La loge infernale. — Cocodès et Cocottes. — L’esprit de ces dames. — Mon opinion sur elles.


I


Le moment est venu de parler à mes lecteurs des cafés-concerts en plein vent.

Au premier rayon de soleil de mai, quand les asperges et les petits pois sortent de terre, quand les pianistes et les femmes aux chiens verts par-