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n’y pensez pas ! je n’ai rien de comique, je vous assure.

— Ceci n’est point votre affaire, mais bien la mienne. Acceptez-vous ?

— J’accepte, cela va sans dire, mais je crains que vous ne fassiez une mauvaise spéculation.

On le voit, je n’avais pas grande confiance dans mon vis comica.


VI


Le lendemain, j’allai trouver mon directeur de l’Eldorado et je lui signifiai mon congé.

— Où allez-vous donc ? me dit-il.

— À l’Alcazar, où Goubert m’offre trois cents francs par mois, pour chanter les comiques.

— Vous !

Et il partit d’un éclat de rire.


— Quel fou que ce Goubert ! fit-il, il n’y a que lui pour avoir de ces idées-là.

— N’est-ce pas ? dis-je naïvement…