Page:Valladon - Mémoires de Thérésa, 1865.djvu/235

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


III


M. Goubert est mon directeur actuel ; c’est bien à lui que je dois tous mes succès, et si jamais occasion de le remercier publiquement se présente, c’est bien cette fois.

M. Goubert est un homme foncièrement intelligent.

Il fait fortune dans son établissement ; les uns prétendent que c’est grâce à moi, mais en face de son activité, de son habileté et de sa profonde envie de plaire au public, je suis forcée d’avouer qu’il doit sa prospérité à lui-même.

En somme, avant lui l’Alcazar était ce que mon ami Siraudin appelle « un nid à faillites, » et depuis Goubert c’est devenu un nid à billets de banque.

Ce que j’ai dit pour moi, je dois aussi le dire pour lui.

Là où il y a réussite, il y a évidemment mérite.


IV


Le souper fut gai.